Je suis partie!!
Ce mardi 14 août 2012 à 19h15, je suis monté dans l'avion à l’aéroport de Zaventem direction Moscou, la première destination de mon périple qui va durer un an. C’est un sentiment mitigé qui m’habite à présent que je suis partie. Deux semaines de préparatifs intenses ont laissé des traces, le déménagement, la fatigue, le stress d’oublier quelque chose, les au revoirs à la famille et aux amis, la séparation de Malika et Yorik... Toutes ces choses nécessaires avant le grand départ n’ont pas toujours été faciles. J’ai plusieurs fois douté, non pas sur les raisons qui me poussent à partir, mais plutôt sur les raisons qui me donnent envie de rester. J’ai énormément de chance d’avoir une famille, un amoureux, des amis et des collègues qui me soutiennent dans mon projet.
A présent je suis prête, ou en tout cas je n’ai plus le choix, si j’ai oublié quelque chose, je vais devoir soit le trouver en route soit m’en passer. Mes possessions pendant un an sont rangées dans deux sacs : un sur le dos d’environ 15 kilos, et un sur le ventre avec l’appareil photo qui pèse heureusement un peu moins. Même si les sacs pèsent lourd, je me sens légère à l’idée que ce sera mes seules possessions pendant un an. J’aurais voulu emporter moins encore, mais je sais qu’au fur et à mesure du voyage, le sac va s’alléger lorsque je me rendrai compte que certaines choses ne me servent pas ou peu.
Je sais que vous vous demandez pourquoi j’ai décidé d’entreprendre ce voyage, seule, alors que j’ai tout pour être heureuse en Belgique. Je n'ai pas de réponse claire, mais des nouvelles intérrogations. Le confort de notre existence ne vaut-il pas la peine d’être questionné ? Le matérialisme occidental nous apporte-t-il le bonheur? Est-ce que les gens qui vivent ailleurs et autrement sont heureux ? Comment font-ils ?
A travers ce voyage, je veux découvrir ce qui nous rend tous différents, la culture des différents pays que je vais visiter, la langue parlée par les gens, les rêves et ambitions de chacun et surtout j’espère rencontrer des personnes avec qui parler de tout cela.
Je pars l’esprit ouvert et avec une folle envie de découvrir ce beau mais parfois cruel monde dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi mon blog s’appelle « the World is biutiful » en référence au film « biutiful » d’Innaritù que je vous invite à voir si ce n’est pas encore fait.
Ce mardi 14 août 2012 à 19h15, je suis monté dans l'avion à l’aéroport de Zaventem direction Moscou, la première destination de mon périple qui va durer un an. C’est un sentiment mitigé qui m’habite à présent que je suis partie. Deux semaines de préparatifs intenses ont laissé des traces, le déménagement, la fatigue, le stress d’oublier quelque chose, les au revoirs à la famille et aux amis, la séparation de Malika et Yorik... Toutes ces choses nécessaires avant le grand départ n’ont pas toujours été faciles. J’ai plusieurs fois douté, non pas sur les raisons qui me poussent à partir, mais plutôt sur les raisons qui me donnent envie de rester. J’ai énormément de chance d’avoir une famille, un amoureux, des amis et des collègues qui me soutiennent dans mon projet.
A présent je suis prête, ou en tout cas je n’ai plus le choix, si j’ai oublié quelque chose, je vais devoir soit le trouver en route soit m’en passer. Mes possessions pendant un an sont rangées dans deux sacs : un sur le dos d’environ 15 kilos, et un sur le ventre avec l’appareil photo qui pèse heureusement un peu moins. Même si les sacs pèsent lourd, je me sens légère à l’idée que ce sera mes seules possessions pendant un an. J’aurais voulu emporter moins encore, mais je sais qu’au fur et à mesure du voyage, le sac va s’alléger lorsque je me rendrai compte que certaines choses ne me servent pas ou peu.
Je sais que vous vous demandez pourquoi j’ai décidé d’entreprendre ce voyage, seule, alors que j’ai tout pour être heureuse en Belgique. Je n'ai pas de réponse claire, mais des nouvelles intérrogations. Le confort de notre existence ne vaut-il pas la peine d’être questionné ? Le matérialisme occidental nous apporte-t-il le bonheur? Est-ce que les gens qui vivent ailleurs et autrement sont heureux ? Comment font-ils ?
A travers ce voyage, je veux découvrir ce qui nous rend tous différents, la culture des différents pays que je vais visiter, la langue parlée par les gens, les rêves et ambitions de chacun et surtout j’espère rencontrer des personnes avec qui parler de tout cela.
Je pars l’esprit ouvert et avec une folle envie de découvrir ce beau mais parfois cruel monde dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi mon blog s’appelle « the World is biutiful » en référence au film « biutiful » d’Innaritù que je vous invite à voir si ce n’est pas encore fait.
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